Gaming

Amiibo retour sur le phénomène.






Alors que la Wii U peine à toucher le grand public, Nintendo ne se laisse pas abattre lançant en octobre dernier une attaque smash de haute voltige nommée Amiibo. Derrière ce nom sympathique se cache des petites figurines à l’effigie des personnages Nintendo, embarquant la technologie très en vogue ces derniers temps : le NFC. Historiquement constructeur de jouets depuis l’Ultra Hand de Gunpei Yokoi, Nintendo effectue un retour au source pour ( enfin ) se lancer dans la course du jouet video ludique débuté par Activation en 2011 avec les Skylanders. Quelques mois après leur sorties ces petits Amiibos à 15euros piece  sont d'ors et déjà un phénomène avec plus de 5 millions de figurines écoulées dans le monde !


Mais alors qu'ont ces figurines de plus que les autres ?  Rien d’exceptionnel pour ainsi dire. Jouissant de la ferveur autour de la marque Nintendo les Amiibo disposent d’un lot de fonctionnalités plus ou moins convaincante. En terme de Gameplay ces figurines sonnent comme un DLC physique, n’apportant rien d’époustouflant pour le moment, elles proposent quelques bonus tels que des costumes, des accessoires ou des nouvelles capacités sur « Hyrule warriors », « Mario karts 8 » et « Super Smash Bros ». Ce derniers semblent être le jeu le plus intéressant pour le moment dans l’utilisation des petits soldats Nintendo. L’aspect personnalisable des combattants à travers la figurine est intéressant puisque vous pouvez augmenter le niveau de votre combattant smash et lui apporter ses propres statistiques. Le concept se marie parfaitement à l’aspect social de Super Smash Bros car vous pouvez apporter votre Amiibo chez les copains pour vous mesurez aux leurs. Ces figurines video ludiques jouent également la carte du « développement durable », alors que ces cousins Skylanders et Disney infinity sont utilisables que sur un seul jeux, les Amiibos propose une compatibilité sur plusieurs titres. Mais ne vous réjouissez pas trop vite car Nintendo à eu l’intelligence de restreindre la capacité de sauvegarde de ses figurines à un seul jeu à la fois. Si vous souhaitez utiliser votre Beau Link pour « Super Smash Bros » et « Hyrule Warrios », il vous faudra donc acheter deux Amiibo Link, pas folle la guêpe. 




On est d’accord, ces Amiibo n’offrent rien d’extraordinaire en matière de gameplay, du moins rien qui ne puisse expliquer son succès planétaire. D’autant plus, il faut reconnaitre que ces figurines ne sont pas très belles. Mise à part des personnages comme Pikachu ou Kirby qui grace à leurs formes arrondies n’exigent pas trop de détails, les autres figurines plus techniques comme Link, Marth ne sont clairement pas soignés du tout. Des épées qui se tordent, des yeux qui louchent et j’en passe. Ceux qui aime collectionner de belles figurines ne seront pas satisfait de la qualité de ces Amiibo, et pourtant leur succès semble plus se trouver dans son aspect collection, que dans son concept video ludique

Attrapez les tous

Avec une Fan base bien installer à travers le monde et des licences très attractives, le constructeur nippon sait qu’il tient un eldorado entre ces mains. Nintendo n’est pas un acteur majeur de la culture pop pour rien, il connait bien son public qui compte dans ses rangs de nombreuses personnes avides de petits choses à collectionner qu’importe la qualité. Le format des figurines se prête parfaitement à la collectionnite aiguë, d’autant plus que des produits dérivés officiels Nintendo de ce genre ne court pas les rues. Histoire d’en rajouter une couche Big N a limité la production d’Amiibo à l’effigie de personnages moins connus comme Marth, créant encore plus de désir chez les collectionneurs tout en faisant une bonne pub à ses licences moins populaires. C’est donc presque par instinct que l’on se jette sur ces petites figurines, sans même parfois savoir pourquoi.

Second atout imparable :  ce sont des figurine video ludique. Avec les Amiibo la culpabilité qui peut vous envahir après l’achat d’une figurine, somme toute jolie mais inutile, tombe aux oubliettes. Certes elles ne sont pas le Zidane de la figurine, mais leur force est de réussir à déculpabiliser ceux qui ne sont pas des collectionneurs de figurines pures et dures. En plus de la poser sur l’étagère, elle est utile pour autre chose : le divertissement. Je sais, c’est mesquin mais ça marche la preuve avec un total de vente qui se chiffre à des milliers d’exemplaires.


« Renzoku super donuts »

Les Amiibo se présentent donc comme une belle vitrine de l’univers Nintendo mais aussi de ses enjeux. Big N a plusieurs cordes à son arc, et semble parfaitement conscient de la voie qu’il est en train de suivre. Comme à son habitude, le constructeur nippon n’a pas opter pour la course à la puissance technologique pour concurrencer ses camarades. En intégrant ses figurines connectées dans son univers vidéoludique Nintendo illustre sa volonté de mettre en place un écosystème autour de ses machines et licences, en déclinant à l’infini et au delà. Ce n’est plus un secret pour personne Nintendo semble avoir lâcher la course aux éditeurs tiers. Pariant sur ses fans et la force de leur licence, il se concentre sur ce qu’ils font de mieux du jeux video made in Nintendo. Ces Amiibo illustrent parfaitement les enjeux du constructeur nippon qui deviendrait un écosystème entre console de salon, console portable, jouet intelligent et programme de qualité de vie ( quality life ). Une stratégie d’avenir proposant une approche transgénérationelle qui pourrait aboutir sur une éventuelle Fusion matérielle dont les Amiibo seraient le fer de lance.




Nintendo frappe donc un grand coup avec ses Amiibo assurant une visibilité maximale de ses personnages fars dans les magasins et une rentré d’argent non négligeable. Totalement transgénérationelle, les figurines touchent aussi bien les enfants que les adultes nostalgiques ayant grandi avec les jeux Mario et Zelda.  Il s’agit désormais pour Nintendo de ne pas se reposer sur ses lauriers et proposer des fonctionnalités de gameplay plus ambitieuses. Aux dernières nouvelles rien de très rassurant, beaucoup de nouvelles figurines sont prévus dont une série special super mario bros, mais aucune  fonctionnalités convaincantes ont été encore annoncées. Nintendo sait que ses Amiibo sont une machine à sous, il s’agit maintenant de surfer sur le succès en proposant des fonctionnalités dépassant le DLC relookage.

Matthieu Ryu.









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Shovel knight, la perle indé de 2014.





Alors que le calendrier vient de lancer un « New game » j’en profite pour revenir sur mon jeu indépendant 2014 favoris. « Shovel knight ». A priori je ne suis pas le seul…  « Shovel knight » est un jeu qui vient de loin ( comme la plupart des jeux indé me diriez vous ). Développé par la belle équipe de « Yatch club game », ces derniers entament l’aventure en 2013 sur Kickstarter réclamant un brave butin de 75.000 dollars pour réaliser leur jeu de plateforme idéal. Autrement dit ça n’était pas gagné. Mais les petits gars de « Yatch club game » possède la nostalgie du Gamer et une arme non négligeable : une bonne pelle. Car autant le dire toute suite « Shovel knight » se trouve être un condensé de tous les bons jeux NES que l’on a connu à l’époque, sonnant comme un hommage à la génération NES. Une chose est sûre c’est que les développeurs de « Yatch club game » ont du s’user les yeux sur la Nes dans leur jeunesse. 

La pelle n’est pas bête. 


Dans  « Shovel Knight » vous incarnez donc un chevalier muni d’une pelle se battant corps et âme pour sauver son royaume et sa bien aimée : la chevalière au bouclier. Je vous rassure il n’a rien à voir avec un agriculteur breton militant. Pelle à la main vous plongez donc dans un monde aux mains d’une enchanteresse maléfique qui a fait des nobles du royaume ses disciples maudits pour répandre la terreur. Comme je l’ai dit votre unique arme sera donc une pelle, loin d’être insignifiante elle incarne toute la science du jeux video des développeurs de « Yatch club game ». Avec seulement deux attaques de bases réalisables, un coup de pelle horizontale qui permet de creuser et d’attaquer et un piqué vers le bas ravageur quand on saute, « Shovel knight » propose une incroyable inventivité dans ses mécanique. En parfaite synergie avec les décors il faudra apprendre à composer avec tous les éléments du décor, renvoyer des projectiles, détruire des pierres , rebondir sur les ennemis ect. L’ensemble de l’espace a complètement été investi, si bien qu’on se retrouve parfois à rebondir sur des chauves souris qui nous servent d’échelle pour accéder à l’étage supérieur. Rebondir sur des poissons qui sautent de l’eau, se laisser porter par de forts courants aériens tout en attaquant ses ennemis, les mécaniques bien que minimalistes parviennent à se renouveler à chaque niveau. Pas un boss ne se bat dans la même façon. Vous devrez passer deux ou trois fois par la case «  essaie encore » avant de trouver la stratégie idéale pour les vaincre. Notons d’ailleurs que les boss s’inspirent clairement du bestiaire de Mega man sur NES.


« Do or do not, there is no try » 

Comme tout bon jeu de plateforme, « Shovel knight » tient plus de l’exécution que de la visualisation. Il est aisé de comprendre qu’elle est la solution pour passer un endroit difficile seulement pour le réaliser c’est une autre paire de manches. C’est un jeu de plateforme où l’on se forge à la mémoire de nos échec. Oubliez le didacticiel de trois quart d’heure, le premier stage nous met face aux différentes mécaniques et puzzles qu’on sera susceptible de rencontrer dans le jeu. Ensuite tout est dans la pratique et l’expérience gagnée dans chaque niveaux qui s’intensifie et s’endurcit au fil de l’aventure. 


Jeux de plateformes, NES, ce doux champ lexical a déjà dû en faire fuir plus d’un. On a tous été traumatisé par la difficulté qu’imposait les jeux de plateforme old school, faute d’une technique irréprochable et de point de sauvegarde. « Shovel Knight » met clairement ça de coté. Tout d’abord parce que la technique du jeu est irréprochable, le protagoniste répond au doigt et à l’oeil, si bien que l’on peut très rarement parler d’injustice. Sans jamais vous frustrer,  la difficulté du jeu quant à elle est réellement bien équilibrée offrant un joli panel de défis et la satisfaction de s’être démener pour réussir un niveau. Néanmoins vous comprendrez très vite qu’il ne faut pas foncer tête baissée. Une grande précision est nécessaire pour réaliser chaque niveau, ajoutez à cela des passages qui demandent des enchainements ardus et votre manette va probablement en voir de toutes les couleurs. Cela dit des checkpoints sont généralement situés après chaque passage difficile. Les plus intrépides d’entre vous pourrons les détruire pour récupérer un peu de monnaie et rendre l’aventure plus excitante. 

L’heure des emplettes 


Que serait un chevalier muni d’une pelle si l’exploration n’était pas un de ces passe temps ?  Les développeur ont donc intégrés une sympathique dimension d’exploration à leur jeu. Chaque niveau propose sont lots de trésors cachés et autres passages secrets qu’il convient de dénicher avec sa pelle haute gamme. Ainsi on est toujours tenu en haleine pour découvrir quels éléments du décor on doit détruire ou utiliser pour accéder aux endroits secrets. Pour que ces trésors ramassés à la pelle ne soient pas inutiles, vous pourrez customiser votre attirail et vos compétences. A travers des villages qui semblent tout droit sortis de Zelda 2, il est possible d’échanger son butin contre quelques améliorations. De braves marchands vous vendront des attaques spéciales et autres amulettes de pouvoirs, un forgeron vous fournira de nouvelles armures afin de perfectioner vos aptitudes, et une magicienne vous concoctera quelques soupes pour augmenter votre vie et votre magie. Parmi toutes les qualités de ce jeu on peut lui reprocher la légèreté de la customisation. Seulement deux éléments se trouvent être réellement utiles, le pouvoir de lancer des boules de feu et la brève invincibilité, moyennant quelques points de magies. Une fois cela acquérit, la jauge de vie et de magie booster, on ne trouve plus trop d’intérêt à aller faire du shopping. On aurait aimer pouvoir se procurer d’autres armes permettant de nouvelles actions, pourquoi pas une truelle par exemple. Particulièrement quand on voit toute l’inventivité de gameplay que les géniteurs de « Shovel knight » ont apporté dans un simple pelle. 


Ambiance Shovel

Si le scénario n’a rien d’exceptionnel il est suffisamment profond pour nous pousser à rejoindre la tour de la sorcière. Les dialogues sont très drôles et collent parfaitement à chaque personnages, particulièrement les boss avec qui sont amenés à beaucoup papoter. Si l’immersion dans l’univers est si exaltante c’est aussi en partie grâce à la sublime musique signée Jake Kaufman ( également compositeur de la série Shantae ) et la participation de  Manami Matsumae ( quand même ). A coup de sonorités 8bits, la musique est en parfaite harmonie avec les environnements rendant l’aventure encore plus intense. Enfin j’ai eu la chance de tester ce jeu sur sa version 3DS et je dois dire que la fonctionnalité 3D de la console n’a pas était laissée de coté. Musique et décors sont globalement les aspects les plus immersifs de ce jeu, ainsi la 3D donne de la richesse au paysage avec plusieurs niveaux de profondeur. Les éléments ressortent mieux et les couleurs magiques du jeu sont d’avantage mis en avant. 



« Shovel knight »  va au delà de la simple séduction « retro gaming », il condense tout ce que les jeux NES proposaient de mieux pour offrir une expérience néo-rétro innovante et passionnante. Les développeurs de « Shovel Knight » se sont nourris du savoir vidéo ludique acquit au fil des années et d’une passion indéniable pour la génération NES. Ils nous offrent un jeu NES moderne, ultime. Les dix petites heures nécessaires pour venir à bout du jeu vous ferons voyager dans le temps, pour revivre des feelings peut-être oubliés. D’autant plus, pour les avides de contenus, de nombreux DLC bonus, dont un battle à 4, ont été ajoutés face à succès phénoménal du kickstarter (311.502 $ récolté ) . « Shovel knight » possède tous les arguments pour séduire votre coeur de gamer, alors à vos pelles, et bonne année. 


Matthieu Ryu.




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Les Yōkai se montrent. 




Quand j’entends qu’un nouveau phénomène Transmédia genre Pokemon est en train d’envahir le Japon forcement on s’arrête cinq minutes et on identifie la chose.

Répondant au doux nom de « « Yōkai Watch » cette franchise médiatique clame depuis plus d’an déjà la maxime du transmédia japonais à savoir : «  attraper les tous ». L’œuvre principale est un jeu de rôles sortit en juillet 2013 sur Nintendo 3DS, suivi en juillet 2014 par une suite en deux versions, Ganzo et Honke. Développé par Level-5, le studio n’en est pas à ses premières  réalisations de marques puisqu’il a fait naître de magnifiques licences telles « Ni No Kuni » «  Dragon Quest VIII » ou encore «  Professeur Layton ». 

Après avoir connu des débuts peu enthousiastes, « Yōkai Watch »  passe en « Super Saiyan » à la sortie du second opus accompagné par le lancement de l’anime. Un schéma qui fait vaguement penser au phénomène pokemon ( 1996 ) qui avait connu des débuts difficiles avant d’exploser après le lancement de l’anime fin 1997. Cette puissante machine du 21ème siècle appelée merchandising frappe aujourd'hui « Yōkai Watch ». Les produits dérivés sont partout deux adaptations en mangas publiés depuis décembre 2012 et décembre 2013 par l'éditeur Shōgakukan se vendent à perte. La série TV connait un énorme succès auprès du jeune public, tandis que le deuxième opus du jeux video à littéralement cartonné, s'écoulant à plus de 1,3 million d'exemplaires en trois jours. Alors qu’un film est en préparation pour une sortie en salle prévus le 20 décembre 2014, une adaptation en anime produit par le studio OLM est quant à elle diffusée depuis janvier 2014 sur TV Tokyo.



Pour ceux qui ne l’avaient pas encore remarqué Pokemon et « Yōkai Watch » ne manquent pas de points communs,  si les deux franchises adoptent les mêmes logiques marketing leurs univers sont eux aussi semblables. CommeSacha et sa ferme enchantée, le héros de « Yōkai Watch » Keita pars à la chasse de plus de 350 créatures appelées Yokai. Les monstres de poche font place à ces esprits surnaturels souvent farceurs qui font partie du folklore traditionnel japonais. Les bestioles dont l’esthétique mixe Pokemon, Dragon Quest et Digimon doivent être collectés afin de combattre aux côtés de Keita les yokai espiègles. 


L’esprit de collections s’empare alors des joueurs si bien qu’ils veulent « Tous les attraper ». Une fois n’est pas coutume « Yōkai Watch » empreinte à Pokemon le concept de distribution par événement puisque certains Yokai ne sont accessibles  qu’à travers des événements organisés par la franchise. Comme l’avait déjà compris Nintendo avec Pokemon la nécessité d’édifier une mascotte kawaii et universelle est un facteur à succès indéniable. Avec « Yōkai Watch », le chat à deux queues, Shiba-nyan, vient donner du fil à retorde au mignon Pikachu.

Mais comment des esprits kawai contrôlés par une simple montre style Kellog’s peuvent connaitre un tel succès ? Tout simplement parce que cette licence créée par Level-5 est la digne héritière d’une philosophie transmédiaque efficace dont les Japonais ont le secret.  Depuis les années 60 les Japonais n’envisagent pas le concept des médias comme des entités distinctes et cloisonnées mais comme des portes ouvertes les unes sur les autres. A tel point que les responsables jouets d’une franchise peuvent très bien intervenir sur les choix esthétiques du jeux video de cette même franchise. Cela permet une diversité narrative sans précédent car chaque média s’innove et s’enrichit en coopération. Cette multiplicité des médias comme évidence narrative s’est incarnée dans le phénomène Pokemon en 1996. 


Akihiro Hino actuel président de Level-5 avait annoncé la couleur dans une interview accordée à la célèbre revue japonaise Famitsu Weekly . «Nous avons créé beaucoup de licences différentes, et j'ai pensé qu'il était temps pour nous de faire quelque chose comme Doraemon, qui pourrait être aimé par beaucoup de gens sur une longue période de temps. » 

Preuve que la franchise pokemon se sent quelque peu menacer par ce nouveau phénomène, sa dernière version X Y voit l’intégration d’une montre semblable à « Yōkai Watch »  qui sert à faire Méga-évoluer les pokemons.  Quoi qu’il en soit « Yōkai Watch » a su créer une franchise présente sur plusieurs supports en lui donnant une synergie à travers différents médias. L’idée de baigner les consommateurs dans univers cohérent et immersif :  C’est avec un tel concept que vos portes monnaie se vident à vue d’oeil. Nous petits français qui sommes tant habitués et friands de l’univers graphique japonais serions ravi que ce phénomène frappe la France. Et bien il est temps pour vous de commencer à remplir vos petits cochons en porcelaine car « Yōkai Watch » débarque en 2015 dans nos comtés.

Matthieu Ryu.


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Pourquoi la Nintendo 3DS est une très bonne console de jeux video ?




Etre un gamer passionné n’est pas de tout repos, les jeux video ont un prix ( de plus en plus élevé ) et demande surtout beaucoup de temps. Pour de nombreux joueurs il est nécessaire de faire des choix quant à la console sur laquelle on souhaite vivre son expérience de gamer. Plus de trois ans après sa sortie la nintendo 3DS est devenue ma console n°1 m’éloignant des consoles de salon au profit d’une expérience plus originale et passionnante sur ce support. Lassé de passer la plupart de mon temps sur des jeux AAA sur console de salon, j’ai décidé de me concentrer sur cette machine car elle regroupe tout ce qui me passionne dans le jeux video à savoir :  de l’originalité au profit des graphismes, une bibliothèque qui fait honneur au jeux video japonais et une dimension sociale très intéressante. 




La Nintendo 3DS s’adresse donc avant tout à ceux qui ne considèrent pas les graphismes comme un argument incontournable dans le choix d’une console. Loin d’une résolution en 1080p, la console permet de retrouver cette sensation que nous offrais les consoles des premières générations à savoir s’affranchir des graphismes en polygones et utiliser son imagination pour réellement nous projeter dans l’univers d’un jeux. Cette autre façon d’aborder l’immersion peut paraitre bien archaïque comparer à ce que nous offre les consoles Next Gen, néanmoins elle garde une saveur toute particulière. Bien évidement la 3DS ne peut pas proposer des expériences équivalentes aux jeux qui tournent sur consoles de salon actuellement. Seulement les graphismes de la 3DS sont loin d’être ridicules, proposant justement  des titres qu’on croyaient réservés aux consoles de salon une ou deux générations auparavant. 

C’est une vérité incontestable, une bonne console est une console avec des jeux de qualité. Pour cela la 3DS ne démérite pas, Nintendo a finalement su tirer parti de la 3D gyroscopique apportant beaucoup d’originalité à leur licence phare en quête de renouveau, « Zelda link Between world » en est le parfait exemple. Pour les férus de Pikachu la console nous offre également pour la première fois la possibilité d’explorer l’univers Pokemon en 3D. « Luigi’s Mansion 2», « Animal crossing new leaf  », «  Donkey kong », «  Fire emblem awakening » autant de titre qui tire intelligemment partis des atouts de la 3DS. Mais la force de la bibliothèque 3DS est qu’elle ne se contente pas des licences Nintendo, et c’est en cela qu’elle se démarque réellement. Les deux écrans de la console se prête parfaitement à l’exercice du rpg  et du puzzle game avec des titres comme : « Bravely default » « Rune factory 4 » « Etrian odyssey» « Phoenix attorney » et récemment « fantasy life ». L’utilisation de l’écran tactile apporte une bonne synergie dans la gestion des menus des Rpgs.  Le succès phénoménal de la 3DS au japon n’est pas un mystère sa bibliothèque fait honneur à l’art videoludique nippon qui se fait de plus en plus rare sur console de salon. Rappelons qu’il s’est écoulé prés de 1 862 288 3DS cette année au japon alors que les consoles Next-gen font des débuts timides sur l’archipel. 




Depuis deux ans Nintendo à clairement ouvert ses portes aux développeurs indépendants. « Shovel knight », sorti en octobre dernier en France, est probablement l’un des meilleurs  de 2014 et l’illustration parfaite de ce qu’offre le Nintendo Eshop en matière de jeux indépendant. Redonnant un second souffle aux jeux 8 et 16 bits des titres comme «  Azure Striker Gunvolt » « StreamWorld dig » ou encore «  Shantae and the Pirate's Curse » qui sont des véritables chefs oeuvres. Ils nous offrent de nouvelles perspectives de gameplay tout en conservant le charme d’un univers pixélisé haut en couleur pour une expérience de jeux unique. Tous les bons jeux du moment ne sont évidement pas uniquement sur 3DS, cela restant avant tout une question de goût et de couleur. Mais il faut reconnaitre qu’en terme d’originalité la 3DS fait bonne figure en compagnie de sa concurrente la Ps vita.

Digne héritière du Cable link, La connectivité de la 3DS est l’atout qui lui permet définitivement de rentrer dans la cours des grands. Les interfaces online des jeux 3DS ont nettement évolués par rapport à la Ds offrant une utilisation du multijoueur en ligne beaucoup plus agréable. Grande nouveauté apporté par cette console la fonctionnalité StreetPass permettant l‘échange de données entre joueur à proximité,  incarne toute la dimension sociale que Nintendo a souhaité apporter à sa machine. Parfaitement exploité par des jeux comme « Animal crossing new leaf » cette fonctionnalité permet de conserver une expérience multijoueur « physique ». «  StreetPass » pousse les joueurs à se rassembler,  se rencontrer, et  échanger entre passionnés tout en tirant profit du caractère nomade de la console. Quoi de plus passionnant que de se rendre à des tournois muni de sa 3DS à la rencontre de la communauté gamers, pour échanger son Mii ou autre donnée qui vous permettra débloquer de nouvelles choses dans vos jeux. 









La 3DS ne remplace bien évidement pas une expérience next gen sur PS4, Xbox one ou Wii u seulement elle propose une pratique du jeux video alternative pour ceux qui souhaite passer plus de temps sur des titres originaux et renouer avec le jeux video japonais. D’autant plus que la console de nintendo n’a pas dit son dernier mot puisque « Super Smash Bros » a fait son arrivé il y a quelques mois. De grand jeux sont également attendus pour 2015 : « Zelda majora's mask 3ds», le nouveau Rpg Level 5 « Legend of Legacy » et le très ambitieux « code name steam » vont venir enrichir d’avantage la bibliothèque de la 3DS. 2015 semble être définitivement un second souffle pour la machine, une troisième versions de la console  est sortie  le 11 octobre dernier au Japon, La « New 3DS ». Prévue courant 2015 en Europe, la petite dernière adopte un firmware plus puissant et corrige les quelques défauts de la machine, particulièrement au niveau de l’écran 3D qui embarque un système de head tracking. La New 3DS ajuste l'affichage 3D en fonction du point de vue de l'utilisateur, pour offrir une image nettement plus stable même en mouvement. Les amiibo sont également de la partie puisque Nintendo a intégré sur l’écran tactile un capteur permettant la reconnaissance. Amis gamers n’aillez pas peur de poser les manettes, avec la 3DS vous aurez de quoi vous occuper. 


Matthieu Ryu.



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Twitch et consoles Next gen : L’apogée du social gaming ?


 Encore un américain qui est à eu le nez fin. Nous sommes en 2007 quand un entrepreneur de l’Internet lambda, Justin Kan réalise son fantasme pas très original  : exhiber sa vie quotienne sur internet. c’est à partir de son site internet justin.tv qu’il partage son quotidien. Via la technologie streaming et une webcam posée sur sa casquette de baseball on suit sa vie du petit dej’ au boulot. Le concept n’a pas tardé à intriguer les gamers de la toile qui ont réinvestis le concept dans le but de modifier la manière de jouer aux jeux-video. A l’écoute de ses twittos Justin Kan crée en 2011 une plateforme spécifique aux jeux vidéo sous le nom de Twitch.Tv afin de diffuser des parties de jeux en direct. 



C'est dans ce contexte socio-numérique ou les joueurs deviennent acteurs, éditeurs et spectateurs que Sony et Microsoft ont signés un partenariat avec Twicht pour intégrer ce concept dans leurs dernières consoles de jeu. L'arrivée de la playstation 4 et de la Xbox one a bouleversé l’univers video ludique. La technologie streaming est désormais au cœur de ces nouvelles consoles Next-Gen propageant ainsi une nouvelle pratique : le social gaming. Ce qui à motivé les développeurs de consoles à adapter l'idée du social gaming, c'est la manière dont les joueurs veulent jouer à leurs jeux. Ils souhaitent être connectés avec leurs amis et partager entre eux tout ce qu'ils ont fait dans le jeu. L’alliance du streaming et du jeux video fait des merveilles. Si on se retrouve coincé dans une certaine section d’un jeu, un ami peut prendre le contrôle de votre jeu si vous lui en donner la permission. Il est également  possible de montrer votre match FIFA en direct aux autres tout en pouvant interagir avec eux pendant votre jeu.

Fruit du hasard, l’arrivée de ces dernières machines next ben c’est accompagner du phénomène « twitch plays pokemon ». Une expérience fascinante qui consiste à laisser tourner une version pokemon ( rouge ) et de la diffuser en streaming. Dans une fenêtre de chat les spectateurs peuvent taper des commandes ( haut, bas, gauche, droite, A, B, Start ) qu’un bot retranscrit directement. Resulte de cette merveilleuse pagaille, un jeu massivement multijoueur dans lequel tout le monde esquisse le rêve de devenir un jour le meilleur dresseur. Très vite l’expérience enflamme le web et des dizaines de milliers de fans se relaient 24h sur 24h devant leur écran pour tenter de vaincre la ligue. Dans ces conditions on aurait pu croire que Red serait reste bloqué à Bourg-Palette, sauf que fruit de leur détermination sans répit les joueurs ont réussis à finir le jeu en 16 jours.





Depuis déjà quelques années les différents sites hébergeurs de vidéos bénéficient, d'une manière générale, d'une évolution des pratiques de consommation de vidéos liées aux jeux. Un outil formidable pour ceux qui veulent consommer du jeux video sans les mains. On constate que de plus en plus de joueurs filment leur partie en vue d'aider, de conseiller, d’insulter ou encore d'éblouir par leur performance la communauté de joueurs. Ça n'est plus un secret pour personne les réseaux sociaux sont au cœur de notre société du numérique, la convergence de ces derniers vers le jeux vidéo était inévitable.  On voit d’ailleurs certaines émissions de jeux vidéo amateur se mettre en place sur la chaîne Twitch afin de conseiller, aider et discuter avec la communauté de joueurs.

« Le côté obscur de la Force, redouter tu dois » . De nombreuses dérives de Cybersex ont été observées, un problème majeur quand on sait que les jeux vidéo attirent une grande partie du jeune public pouvant se retrouver à tout moment face à des directs pas très catholiques. Twitch et les constructeurs de consoles semblent avoir oubliés que le porno était la chair de la chair d’internet. Il convient donc aux têtes pensantes de Sony, Microsoft et Twitch de se questionner afin de trouver une parade à ce genre de débordement, pour éviter que leur concept se transforme en un chaturbate 2.0.

Les joueurs old school ne se sont pas fait prier pour exprimer eux aussi leur mécontentement. Leurs doléances ne sont pas infondées. Il est vrai qu’avec toutes ces nouvelles fonctionnalités on s’y perd un peu. Nostalgique, certains aimerait retrouver le plaisir d’un bon gameplay parasité par ses nouveaux accessoires. De plus le problème majeur de la précédente génération de consoles persiste, la connexion à internet obligatoire et la diffusion d'informations personnelles est désormais un passage obligé pour profiter des dernières expériences de jeux vidéo. Tous les joueurs sur console Next-Gen ne possèdent pas une connexion internet ou du moins un accès de bonne qualité ce qui restreint considérablement leurs possibilités d'autant plus que les jeux video proposés aujourd'hui sont désormais basés sur l’hyper-connectivité.



Revolution ou simple effet de mode ? Dans tous las cas on espère que le social portera paix et sérénité dans le monde ( virtuel). 

Matthieu Ryu.






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