HEY L’ART NOBLE
Tous ceux qui ont trainé devant TFOU avant d’aller échanger des cartes pokémon dans les cours cour de récré connaissent « Hey Arnold ». Dessins animé far des 90’s, on plongea au coeur du quartier de Vine street dans la ville imaginaire de hillwood city où Arnold et sa bande de potes s’amusent à faire les quatre cent coups.
Dans la famille cartoon Maker déjanté je demande : Craig Bartlett. L’homme est connu pour ces graphismes soignés et funky mais également pour être le beau-frère Matt Groening, créateur des Simpson et Furturama. Pas étonnant que les histoires de notre petit Arnold ont été publié publiées pour la première fois en 1991 dans la revue Simpsons Illustrated. Ca ne sera que 5 plus tard que « hey Arnold » apparaitra pour la première fois sur la chaîne de TV Nickelodeon en 1996.
Dans la famille cartoon Maker déjanté je demande : Craig Bartlett. L’homme est connu pour ces graphismes soignés et funky mais également pour être le beau-frère Matt Groening, créateur des Simpson et Furturama. Pas étonnant que les histoires de notre petit Arnold ont été publié publiées pour la première fois en 1991 dans la revue Simpsons Illustrated. Ca ne sera que 5 plus tard que « hey Arnold » apparaitra pour la première fois sur la chaîne de TV Nickelodeon en 1996.
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Simpsons Illustrated, Vol 1(1991) |

Notre regard innocent envolé, mais avec une passion toujours intacte pour ce petit bonhomme à la tête de ballon de rugby on se plaît à redécouvrir les épisodes de la série. Certaines connexions se font afin de découvrir la face cachée de ce cartoon nourri de références artistiques et culturelles. À commencer
par le T-shirt de Gérald qui porte les numéros 33, clin d’oeil à Scottie Pippen jou-
eur emblématique des Chicago Bulls. Imaginer un « Space Jam » made in
« Hey Arnold » ça fait sourire.
Dans notre jeune vie et aujourd’hui encore nous avons tous connu une Helga Pataki, cette nana chiante qui passe son temps à te pourrir la vie si bien que tu penses qu’elle te hais, mais il n’en est rien… Craig Bartellt nous offre la parfaite interprétation de ce genre de fille et nous pousse à ressentir de l’empathie pour les Helga Pataki voir même à les trouver plutôt cool. Souvenez-vous à quel point vous trouviez ringardes ses déclarations d'amour quasi-scyzofrénique, et bien figurez-vous que ces envolées lyriques regorgent de citations issues des plus grands poètes et écrivains américains de « 1984 » de George Orwell ( épisode « Helga sur le divan) à Walt Whitman. Amateur de « Breaking Bad » vous apprécierez.
En parlant de poésie comment passer à côté de l’irrésistible musique jazzy qui rend ce cartoon aussi bon. Dirigée par Jim Lang, musicien/compositeur connu pour ses nombreuses collaborations musicales avec Nickelodeon et Disney (Lyod in the space), La BO de « Hey Arnold » vient sublimer ce dessin animé pour lui donner un ton et une couleur en parfaite adéquation avec son ambiance issue des quartiers populaires Américain. Là encore c’est une porte ouverte sur la culture américaine, la 52 th rue de Harlem à New York qui a connu les plus belles heures du jazz est une rue semblable à celle ou vie Arnold.

Telle une cabane en haut d’un arbre, la chambre d’Arnold située sur le toit de son immeuble restera l’un des aspects les plus marquants de ce dessin animé qui s'est arrêté en 2004 avec au compteur 185 épisodes . Autant qu’on se le dise cette chambre fait office de référence dans la catégorie « détail qui tue », et rien que pour ça on a envie de se replonger dans fabuleux Cartoon.
Matthieu Ryu.
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De belles promesses à l'horizon
Considéré comme l’un des meilleurs animes Japonais de l’année dernière « Log horizon » est de retour pour une saison 2 depuis le 13 octobre sur J-one. C’est l'occasion pour moi de passer en revue la première saison qui à peut-être pu échapper à quelques uns. Adapté du manga de Mamare Tōno également auteur de l’excellent « Maoyu », « Log horizon », dont la première diffusion remonte à octobre 2013, est un anime japonais produit par le studio Satelight avec au commande Shinji Ishihara à la réalisation et Toshizo Nemoto au scénario.
Dans cette série les joueurs de « Elder Tale », un des MMORPG le plus joué au monde, se retrouvent pris au piège dans leur jeux video favoris. Pas moins de 30 000 joueurs japonais connectés au moment d’une mise à jour sont soudainement enfermés dans le jeu sans possibilité de se déconnecter. Cet événement inattendu répondra désormais au nom d’Apocalypse. Parmi ces joueurs, Shiroe, un jeune adulte pas très avenant et ses amis Naotsugu et Akatsuki. Un concept séduisant qui ressemble fortement au manga « Sword Art online », seulement « Log horizon » a le mérite d’explorer pleinement ( voir un peu trop ) la psychologie des personnages et leurs implications sociales dans un monde tiraillé entre virtualité et réalité.
Cette dualité sera la pierre angulaire de cet anime, Mamare Tōno l’utilise pour mener à bien son histoire et poser de nombreuses questions plus ou moins intéressantes. Lors des premiers épisodes les joueurs pensent être retenus prisonniers dans le monde qu’ils avaient pour habitude d’arpenter reproduisant à la lettre leurs rituels de joueurs. Après tout ils incarnent leur avatar respectif avec toute leur magie, arme et objet. Cependant ils découvrent peu à peu l’influence de leur réalité humaine sur le monde virtuel. De part leur présence tout le savoir de l’humanité est désormais disponible dans le monde de « Elder Tale », des choses qui n’existait pas avant sont désormais à la vente, les aliments ont maintenant des gouts et les monstres sont dans de nouveaux endroits. De plus les PNJ ne sont plus des simples esclavages d’un programme tyrannique qui leur dicte leur vie, non, ces derniers deviennent des personnages à part entière possédant leurs propres individualités et implications dans le monde d’ « Elder Tale ».
Ainsi le point fort de cette série est de regarder les personnages principaux redécouvrir comment ce monde fonctionne, quelle part de leur savoir sur ce monde peuvent ils conserver, et qu’est il nécessaire de découvrir afin d’adapter leur réalité à ce monde virtuel. Après l’apocalypse, qui est le nom donner a l’entré des joueurs dans le jeu, « Elder Tale » se retrouve sans règles seuls les guildes les plus puissantes dominent et font la loi. Shiroe souhaite briser cela, sa passion pour le jeu et son univers va l’impliquer rapidement dans la création d’une réelle société au coeur de ce monde virtuel. Il va mettre en place des règles ainsi qu’un système économique et politique.


« Log horizons » est une série qui prend son temps pour mieux nous laisser apprécier les questions qu’elles nous posent. Il est vrai que l’intrigue tarde à se mettre en place mais ce qui suit vaut réellement la peine d'attendre. Si vous en avez un peu marre des animes qui explose dans tous les sens, vous apprécierez la lenteur de cette série et son lot de questions sociologiques, économiques et politiques. Seulement si vous vous attendez a retrouver le souffle épique que vous aviez pu vivre dans « Dragon Quest 8 » vous risquez d’être déçus. « Log Horizon » s’intéresse plus à la construction d'un monde, d’un vivre ensemble mais également, c’est important de le noter, au valeur de l’esport dans les MMORPG. La nécessité d’agir ensemble pour avancer dans un nouveau monde sans foi ni lois, mais aussi l’importance de l’esprit d’équipe dans les combinaisons d’attaques lors des combats. Je recommande chaudement cette anime qui fut pour moi une bonne surprise nous laissant pleins de belles promesse pour la suite.
Matthieu Ryu.
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