samedi 2 août 2014


HEY L’ART NOBLE 



Tous ceux qui ont trainé devant TFOU avant d’aller échanger des cartes pokémon dans les cours cour de récré connaissent « Hey Arnold ». Dessins animé far des 90’s, on plongea au coeur du quartier de Vine street dans la ville imaginaire de hillwood city où Arnold et sa bande de potes s’amusent à faire les quatre cent coups.


Dans la famille cartoon Maker déjanté je demande : Craig Bartlett. L’homme est connu pour ces graphismes soignés et funky mais également pour être le beau-frère Matt Groening, créateur des Simpson et Furturama. Pas étonnant que les histoires de notre petit Arnold ont été publié publiées pour la première fois en 1991 dans la revue Simpsons Illustrated. Ca ne sera que 5 plus tard que  « hey Arnold » apparaitra pour la première fois sur la chaîne de TV Nickelodeon en 1996.

Simpsons Illustrated, Vol 1(1991)

« La nostalgie camarade », c’est l’ensemble des personnages de cette série aussi marquants les uns que les autres. À commencer par Gerald Meilleur amis d’Arnold. Ce dernier porte une coupe de cheveux qui n’a rien à envier à Marge Simpson. Avec la plus grosse street Credibility de la bande Gerald se distingue aussi par sa façon de saluer son pote Arnold avec le pouce, et ses récits nourris de légendes urbaines. Gerald qu’on imagine très bien au casting de Spike Lee dans « Do the right thing ». Un film qui partage d’ailleurs les mêmes ton pastel présent dans « Hey Arnold »  particularité des dessins animés Nicktoon dans les 90’s. 

Notre regard innocent envolé, mais avec une passion toujours intacte pour ce petit bonhomme à la tête de ballon de rugby on se plaît à redécouvrir les épisodes de la série. Certaines connexions se font afin de découvrir la face cachée de ce cartoon nourri de références artistiques et culturelles. À commencer 
par le T-shirt de Gérald qui porte les numéros 33, clin d’oeil à Scottie Pippen jou-
eur emblématique des Chicago Bulls. Imaginer un « Space Jam » made in 
« Hey Arnold » ça fait sourire. 

Dans notre jeune vie et aujourd’hui encore nous avons tous connu une Helga Pataki, cette nana chiante qui passe son temps à te pourrir la vie si bien que tu penses qu’elle te hais, mais il n’en est rien… Craig Bartellt nous offre la parfaite interprétation de ce genre de fille et nous pousse à ressentir de l’empathie pour les Helga Pataki voir même à les trouver plutôt cool. Souvenez-vous à quel point vous trouviez ringardes ses déclarations d'amour quasi-scyzofrénique, et bien figurez-vous que  ces envolées lyriques regorgent de citations issues des plus grands poètes et écrivains américains de « 1984 » de George Orwell ( épisode « Helga sur le divan) à Walt Whitman. Amateur de « Breaking Bad » vous apprécierez. 





En parlant de poésie comment passer à côté de l’irrésistible musique jazzy qui rend ce cartoon aussi bon. Dirigée par Jim Lang, musicien/compositeur connu pour ses nombreuses collaborations musicales avec Nickelodeon et Disney (Lyod in the space), La BO de « Hey Arnold » vient sublimer ce dessin animé pour lui donner un ton et une couleur en parfaite adéquation avec son ambiance issue des quartiers populaires Américain.  Là encore c’est une porte ouverte sur la culture américaine, la 52 th rue de Harlem à New York qui a connu les plus belles heures du jazz est une rue semblable à celle ou vie Arnold. 

D’autant plus que les compositions de Jim Lang sont influencées par Charlie Parker et Mark Everett et s’inscrivent dans un style plutôt Jazz fusion aux couleurs be-bop, Smooth Jazz. Avec une étonnante capacité à trouver la mélody adéquate à chaque scène Jim Lang marie parfaitement bien le son funky fruit du synthétiseur, de la basse électrique ou de la guitare électrique au son jazzy et mélancolique issu du saxophone, piano ou violon. D’autres musiciens talentueux se sont invités sur la BO de ce cartoon à l’exemple du Jazzman Jon Clarke qui signe unemagnifique performance dans un de mes épisodes préféré«Joyeux Noël Arnold ».

Telle une cabane en haut d’un arbre, la chambre d’Arnold située sur le toit de son immeuble restera l’un des aspects les plus marquants de ce dessin animé qui s'est arrêté en 2004 avec au compteur 185 épisodes . Autant qu’on se le dise cette chambre fait office de référence dans la catégorie « détail qui tue », et rien que pour ça on a envie de se replonger dans fabuleux Cartoon. 

Matthieu Ryu.




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