mardi 24 février 2015

Amiibo retour sur le phénomène.






Alors que la Wii U peine à toucher le grand public, Nintendo ne se laisse pas abattre lançant en octobre dernier une attaque smash de haute voltige nommée Amiibo. Derrière ce nom sympathique se cache des petites figurines à l’effigie des personnages Nintendo, embarquant la technologie très en vogue ces derniers temps : le NFC. Historiquement constructeur de jouets depuis l’Ultra Hand de Gunpei Yokoi, Nintendo effectue un retour au source pour ( enfin ) se lancer dans la course du jouet video ludique débuté par Activation en 2011 avec les Skylanders. Quelques mois après leur sorties ces petits Amiibos à 15euros piece  sont d'ors et déjà un phénomène avec plus de 5 millions de figurines écoulées dans le monde !


Mais alors qu'ont ces figurines de plus que les autres ?  Rien d’exceptionnel pour ainsi dire. Jouissant de la ferveur autour de la marque Nintendo les Amiibo disposent d’un lot de fonctionnalités plus ou moins convaincante. En terme de Gameplay ces figurines sonnent comme un DLC physique, n’apportant rien d’époustouflant pour le moment, elles proposent quelques bonus tels que des costumes, des accessoires ou des nouvelles capacités sur « Hyrule warriors », « Mario karts 8 » et « Super Smash Bros ». Ce derniers semblent être le jeu le plus intéressant pour le moment dans l’utilisation des petits soldats Nintendo. L’aspect personnalisable des combattants à travers la figurine est intéressant puisque vous pouvez augmenter le niveau de votre combattant smash et lui apporter ses propres statistiques. Le concept se marie parfaitement à l’aspect social de Super Smash Bros car vous pouvez apporter votre Amiibo chez les copains pour vous mesurez aux leurs. Ces figurines video ludiques jouent également la carte du « développement durable », alors que ces cousins Skylanders et Disney infinity sont utilisables que sur un seul jeux, les Amiibos propose une compatibilité sur plusieurs titres. Mais ne vous réjouissez pas trop vite car Nintendo à eu l’intelligence de restreindre la capacité de sauvegarde de ses figurines à un seul jeu à la fois. Si vous souhaitez utiliser votre Beau Link pour « Super Smash Bros » et « Hyrule Warrios », il vous faudra donc acheter deux Amiibo Link, pas folle la guêpe. 




On est d’accord, ces Amiibo n’offrent rien d’extraordinaire en matière de gameplay, du moins rien qui ne puisse expliquer son succès planétaire. D’autant plus, il faut reconnaitre que ces figurines ne sont pas très belles. Mise à part des personnages comme Pikachu ou Kirby qui grace à leurs formes arrondies n’exigent pas trop de détails, les autres figurines plus techniques comme Link, Marth ne sont clairement pas soignés du tout. Des épées qui se tordent, des yeux qui louchent et j’en passe. Ceux qui aime collectionner de belles figurines ne seront pas satisfait de la qualité de ces Amiibo, et pourtant leur succès semble plus se trouver dans son aspect collection, que dans son concept video ludique

Attrapez les tous

Avec une Fan base bien installer à travers le monde et des licences très attractives, le constructeur nippon sait qu’il tient un eldorado entre ces mains. Nintendo n’est pas un acteur majeur de la culture pop pour rien, il connait bien son public qui compte dans ses rangs de nombreuses personnes avides de petits choses à collectionner qu’importe la qualité. Le format des figurines se prête parfaitement à la collectionnite aiguë, d’autant plus que des produits dérivés officiels Nintendo de ce genre ne court pas les rues. Histoire d’en rajouter une couche Big N a limité la production d’Amiibo à l’effigie de personnages moins connus comme Marth, créant encore plus de désir chez les collectionneurs tout en faisant une bonne pub à ses licences moins populaires. C’est donc presque par instinct que l’on se jette sur ces petites figurines, sans même parfois savoir pourquoi.

Second atout imparable :  ce sont des figurine video ludique. Avec les Amiibo la culpabilité qui peut vous envahir après l’achat d’une figurine, somme toute jolie mais inutile, tombe aux oubliettes. Certes elles ne sont pas le Zidane de la figurine, mais leur force est de réussir à déculpabiliser ceux qui ne sont pas des collectionneurs de figurines pures et dures. En plus de la poser sur l’étagère, elle est utile pour autre chose : le divertissement. Je sais, c’est mesquin mais ça marche la preuve avec un total de vente qui se chiffre à des milliers d’exemplaires.


« Renzoku super donuts »

Les Amiibo se présentent donc comme une belle vitrine de l’univers Nintendo mais aussi de ses enjeux. Big N a plusieurs cordes à son arc, et semble parfaitement conscient de la voie qu’il est en train de suivre. Comme à son habitude, le constructeur nippon n’a pas opter pour la course à la puissance technologique pour concurrencer ses camarades. En intégrant ses figurines connectées dans son univers vidéoludique Nintendo illustre sa volonté de mettre en place un écosystème autour de ses machines et licences, en déclinant à l’infini et au delà. Ce n’est plus un secret pour personne Nintendo semble avoir lâcher la course aux éditeurs tiers. Pariant sur ses fans et la force de leur licence, il se concentre sur ce qu’ils font de mieux du jeux video made in Nintendo. Ces Amiibo illustrent parfaitement les enjeux du constructeur nippon qui deviendrait un écosystème entre console de salon, console portable, jouet intelligent et programme de qualité de vie ( quality life ). Une stratégie d’avenir proposant une approche transgénérationelle qui pourrait aboutir sur une éventuelle Fusion matérielle dont les Amiibo seraient le fer de lance.




Nintendo frappe donc un grand coup avec ses Amiibo assurant une visibilité maximale de ses personnages fars dans les magasins et une rentré d’argent non négligeable. Totalement transgénérationelle, les figurines touchent aussi bien les enfants que les adultes nostalgiques ayant grandi avec les jeux Mario et Zelda.  Il s’agit désormais pour Nintendo de ne pas se reposer sur ses lauriers et proposer des fonctionnalités de gameplay plus ambitieuses. Aux dernières nouvelles rien de très rassurant, beaucoup de nouvelles figurines sont prévus dont une série special super mario bros, mais aucune  fonctionnalités convaincantes ont été encore annoncées. Nintendo sait que ses Amiibo sont une machine à sous, il s’agit maintenant de surfer sur le succès en proposant des fonctionnalités dépassant le DLC relookage.

Matthieu Ryu.

lundi 16 février 2015



Black Science review - Tome 1







« Dis petit tu veux faire quoi quand tu sera grand ? - Je veux être dimensonautes ». Tels sont les mots qui ont probablement du sortir de la bouche de Grant McKay, Héros du comics «  Black science ». Dernière pépite de Image Comics, menée par Rick Remender et son équipe, Matteo Scalera au dessin et Dean White à la couleur, ce comics nous immerge dans de la Science fiction pure et dure comme on aime en voir. On y suis les péripéties spatio-temporelles d’une équipe de scientifique menée par Grant Mckay. Cette ligue de scientifiques anarchistes voyage à travers les dimensions à l’aide de leur invention « Le pillar », dans le but de trouver toutes les ressources nécessaires à la survie de l’humanité. L’idée développée par R.Remender est : tout ce que vous pouvez imaginer est possible dans une certaine dimension alternative. Reprenant le concept de « l’onion », ces braves dimensionautes vont donc voyager à travers les différentes dimensions temporelles pour trouver des réponses à leur nombreuses questions.

Cette idée de monde alternatif laisse une porte grande ouverte à l’imagination, Rick Remender et son équipe l’ont bien compris pour nous offrir une originalité à couper le souffle. Les différents univers exploré par Grant McKay et ses camarades sont fabuleux. Les environnements, l’architecture, les créatures, tous les éléments relèvent d’une inventivité hors norme telle qu’on aime la voir dans les oeuvres de science fiction. D’autant plus que Matteo Scalera et Dean White font un travail remarquable sur le dessin et les couleurs pour que tous ces univers soient les plus immersifs possibles. Juste pour vous mettre l’eau à la bouche, une des première page du premier numéro illustre une île sur laquelle les personnages semblent perdus, une île qui se trouve être en réalité être le dos d’une tortue géante.

Un des gros points fort de ce comics est sans aucun doute la couleur. Des les premieres pages le comics pose son identité visuelle, on sait que ce n’est pas du « deja vu ». Les couleurs misent en avant sont inhabituelles, violet, turquoise, orange, parfois teintées de fluo. On est dans une dimension très pop et irréaliste en parfaite harmonie avec les univers fantasques et chaotiques proposés par « Black science ». Le concept de dimension, et la possibilité qu’il en existe plusieurs,  reste un domaine scientifique où l’on sait peu de choses ce qui en fait donc un objet narratif très riche et fantasmé  par les auteurs. Comme on l'a vu récemment  avec « Interstellar » de Nolan, le passage entre les dimensions est souvent représenté de manière chaotique. Les couleurs de Dean White dans « Black science » sont exactement ce reflet du chaos auquel sont confrontes Grant McKay et son équipe dans leur voyage entre les dimensions.

« Black science » ce n’est pas que cette effusion de couleurs et d’idées en tout genre les personnages sont également très intéressants. On est constamment plongé dans les pensées de Grant McKay à travers des voix off. Ce dernier ne cesse de se remettre en question quant à ses choix qui peuvent affecter chacune des dimensions et mettre en péril son objectif ultime : venir en aide à l’humanité. Un objectif qui va jouer sur ses relations sociales avec sa femme et ses enfants qui font également partis du voyage. R.Remender n'introduit pas vraiment ces personnages dans les premiers numéros, ce n'est donc qu'à travers de brèves introspections ou flashback qu’il creuse leur psychologie. Très vite un lien s’installe avec les personnages et on cherche à mieux les comprendre en détail.



Si dès le début ce comics vous ensorcelle par son déversement d’idées à coup de le souffle, il faut attendre quelques pages avant de comprendre ce qui se passe et et y voir plus clair. Certains seront agacés d’autres se laisseront juste porter par des combats de Kermits ( Sorte de grenouilles qui crachent des décharges électriques où interviennent des amérindiens du futur. Le rythme est très rapide d’entrée jeu, ca va très vite, les personnages sont pourchassés par des bêtes étranges, les dialogues sont des phrases très courtes ( parfois confuses ) comme pour montrer  l’essoufflement des personnages. On ne sait pas où on est,  qu’est ce qu’il se passe et qui sont réellement ces personnages, mais on veut continuer pour en découvrir d’avantage sur ces dimensionuates et ces univers fantasques. Après deux, trois chapitres des réponses à nos questions commencent à apparaitre et la lecture devient encore plus savoureuse.

Rien que pour son concept de Dimensionaute  «  Black science » est un comics qui vaut réellement la peine d'être lu. Avec 12 issues à son actif aux USA, Rick Remender a prouvé tous ses talents. Des idées fascinantes qui ne cessent de se renouveler, une narration addictive et passionnante, des personnages soignés,  tant de qualités qui donne juste envie de consommer du « Black science » encore et encore. Une aventure au coeur des dimensions qui sera possible de commencer des le 13 février 2015 puisque Urban comics publiera les 6 premiers numéros au format TPB. Passionnés de comics et de science fiction sautez sur l’occasion, « Black science » répondra à certainement a vos fantasmes, on s’immerge dans des dimensions pleines de bizarreries rien que ça, ça devrais vous séduire.




Matthieu Ryu

Shovel knight, la perle indé de 2014.





Alors que le calendrier vient de lancer un « New game » j’en profite pour revenir sur mon jeu indépendant 2014 favoris. « Shovel knight ». A priori je ne suis pas le seul…  « Shovel knight » est un jeu qui vient de loin ( comme la plupart des jeux indé me diriez vous ). Développé par la belle équipe de « Yatch club game », ces derniers entament l’aventure en 2013 sur Kickstarter réclamant un brave butin de 75.000 dollars pour réaliser leur jeu de plateforme idéal. Autrement dit ça n’était pas gagné. Mais les petits gars de « Yatch club game » possède la nostalgie du Gamer et une arme non négligeable : une bonne pelle. Car autant le dire toute suite « Shovel knight » se trouve être un condensé de tous les bons jeux NES que l’on a connu à l’époque, sonnant comme un hommage à la génération NES. Une chose est sûre c’est que les développeurs de « Yatch club game » ont du s’user les yeux sur la Nes dans leur jeunesse. 

La pelle n’est pas bête. 



Dans  « Shovel Knight » vous incarnez donc un chevalier muni d’une pelle se battant corps et âme pour sauver son royaume et sa bien aimée : la chevalière au bouclier. Je vous rassure il n’a rien à voir avec un agriculteur breton militant. Pelle à la main vous plongez donc dans un monde aux mains d’une enchanteresse maléfique qui a fait des nobles du royaume ses disciples maudits pour répandre la terreur. Comme je l’ai dit votre unique arme sera donc une pelle, loin d’être insignifiante elle incarne toute la science du jeux video des développeurs de « Yatch club game ». Avec seulement deux attaques de bases réalisables, un coup de pelle horizontale qui permet de creuser et d’attaquer et un piqué vers le bas ravageur quand on saute, « Shovel knight » propose une incroyable inventivité dans ses mécanique. En parfaite synergie avec les décors il faudra apprendre à composer avec tous les éléments du décor, renvoyer des projectiles, détruire des pierres , rebondir sur les ennemis ect. L’ensemble de l’espace a complètement été investi, si bien qu’on se retrouve parfois à rebondir sur des chauves souris qui nous servent d’échelle pour accéder à l’étage supérieur. Rebondir sur des poissons qui sautent de l’eau, se laisser porter par de forts courants aériens tout en attaquant ses ennemis, les mécaniques bien que minimalistes parviennent à se renouveler à chaque niveau. Pas un boss ne se bat dans la même façon. Vous devrez passer deux ou trois fois par la case «  essaie encore » avant de trouver la stratégie idéale pour les vaincre. Notons d’ailleurs que les boss s’inspirent clairement du bestiaire de Mega man sur NES.



« Do or do not, there is no try » 

Comme tout bon jeu de plateforme, « Shovel knight » tient plus de l’exécution que de la visualisation. Il est aisé de comprendre qu’elle est la solution pour passer un endroit difficile seulement pour le réaliser c’est une autre paire de manches. C’est un jeu de plateforme où l’on se forge à la mémoire de nos échec. Oubliez le didacticiel de trois quart d’heure, le premier stage nous met face aux différentes mécaniques et puzzles qu’on sera susceptible de rencontrer dans le jeu. Ensuite tout est dans la pratique et l’expérience gagnée dans chaque niveaux qui s’intensifie et s’endurcit au fil de l’aventure. 


Jeux de plateformes, NES, ce doux champ lexical a déjà dû en faire fuir plus d’un. On a tous été traumatisé par la difficulté qu’imposait les jeux de plateforme old school, faute d’une technique irréprochable et de point de sauvegarde. « Shovel Knight » met clairement ça de coté. Tout d’abord parce que la technique du jeu est irréprochable, le protagoniste répond au doigt et à l’oeil, si bien que l’on peut très rarement parler d’injustice. Sans jamais vous frustrer,  la difficulté du jeu quant à elle est réellement bien équilibrée offrant un joli panel de défis et la satisfaction de s’être démener pour réussir un niveau. Néanmoins vous comprendrez très vite qu’il ne faut pas foncer tête baissée. Une grande précision est nécessaire pour réaliser chaque niveau, ajoutez à cela des passages qui demandent des enchainements ardus et votre manette va probablement en voir de toutes les couleurs. Cela dit des checkpoints sont généralement situés après chaque passage difficile. Les plus intrépides d’entre vous pourrons les détruire pour récupérer un peu de monnaie et rendre l’aventure plus excitante. 

L’heure des emplettes 


Que serait un chevalier muni d’une pelle si l’exploration n’était pas un de ces passe temps ?  Les développeur ont donc intégrés une sympathique dimension d’exploration à leur jeu. Chaque niveau propose sont lots de trésors cachés et autres passages secrets qu’il convient de dénicher avec sa pelle haute gamme. Ainsi on est toujours tenu en haleine pour découvrir quels éléments du décor on doit détruire ou utiliser pour accéder aux endroits secrets. Pour que ces trésors ramassés à la pelle ne soient pas inutiles, vous pourrez customiser votre attirail et vos compétences. A travers des villages qui semblent tout droit sortis de Zelda 2, il est possible d’échanger son butin contre quelques améliorations. De braves marchands vous vendront des attaques spéciales et autres amulettes de pouvoirs, un forgeron vous fournira de nouvelles armures afin de perfectioner vos aptitudes, et une magicienne vous concoctera quelques soupes pour augmenter votre vie et votre magie. Parmi toutes les qualités de ce jeu on peut lui reprocher la légèreté de la customisation. Seulement deux éléments se trouvent être réellement utiles, le pouvoir de lancer des boules de feu et la brève invincibilité, moyennant quelques points de magies. Une fois cela acquérit, la jauge de vie et de magie booster, on ne trouve plus trop d’intérêt à aller faire du shopping. On aurait aimer pouvoir se procurer d’autres armes permettant de nouvelles actions, pourquoi pas une truelle par exemple. Particulièrement quand on voit toute l’inventivité de gameplay que les géniteurs de « Shovel knight » ont apporté dans un simple pelle. 


Ambiance Shovel

Si le scénario n’a rien d’exceptionnel il est suffisamment profond pour nous pousser à rejoindre la tour de la sorcière. Les dialogues sont très drôles et collent parfaitement à chaque personnages, particulièrement les boss avec qui sont amenés à beaucoup papoter. Si l’immersion dans l’univers est si exaltante c’est aussi en partie grâce à la sublime musique signée Jake Kaufman ( également compositeur de la série Shantae ) et la participation de  Manami Matsumae ( quand même ). A coup de sonorités 8bits, la musique est en parfaite harmonie avec les environnements rendant l’aventure encore plus intense. Enfin j’ai eu la chance de tester ce jeu sur sa version 3DS et je dois dire que la fonctionnalité 3D de la console n’a pas était laissée de coté. Musique et décors sont globalement les aspects les plus immersifs de ce jeu, ainsi la 3D donne de la richesse au paysage avec plusieurs niveaux de profondeur. Les éléments ressortent mieux et les couleurs magiques du jeu sont d’avantage mis en avant. 



« Shovel knight »  va au delà de la simple séduction « retro gaming », il condense tout ce que les jeux NES proposaient de mieux pour offrir une expérience néo-rétro innovante et passionnante. Les développeurs de « Shovel Knight » se sont nourris du savoir vidéo ludique acquit au fil des années et d’une passion indéniable pour la génération NES. Ils nous offrent un jeu NES moderne, ultime. Les dix petites heures nécessaires pour venir à bout du jeu vous ferons voyager dans le temps, pour revivre des feelings peut-être oubliés. D’autant plus, pour les avides de contenus, de nombreux DLC bonus, dont un battle à 4, ont été ajoutés face à succès phénoménal du kickstarter (311.502 $ récolté ) . « Shovel knight » possède tous les arguments pour séduire votre coeur de gamer, alors à vos pelles, et bonne année. 


Matthieu Ryu.


vendredi 12 décembre 2014




Pourquoi la Nintendo 3DS est une très bonne console de jeux video ?





Etre un gamer passionné n’est pas de tout repos, les jeux video ont un prix ( de plus en plus élevé ) et demande surtout beaucoup de temps. Pour de nombreux joueurs il est nécessaire de faire des choix quant à la console sur laquelle on souhaite vivre son expérience de gamer. Plus de trois ans après sa sortie la nintendo 3DS est devenue ma console n°1 m’éloignant des consoles de salon au profit d’une expérience plus originale et passionnante sur ce support. Lassé de passer la plupart de mon temps sur des jeux AAA sur console de salon, j’ai décidé de me concentrer sur cette machine car elle regroupe tout ce qui me passionne dans le jeux video à savoir :  de l’originalité au profit des graphismes, une bibliothèque qui fait honneur au jeux video japonais et une dimension sociale très intéressante. 




La Nintendo 3DS s’adresse donc avant tout à ceux qui ne considèrent pas les graphismes comme un argument incontournable dans le choix d’une console. Loin d’une résolution en 1080p, la console permet de retrouver cette sensation que nous offrais les consoles des premières générations à savoir s’affranchir des graphismes en polygones et utiliser son imagination pour réellement nous projeter dans l’univers d’un jeux. Cette autre façon d’aborder l’immersion peut paraitre bien archaïque comparer à ce que nous offre les consoles Next Gen, néanmoins elle garde une saveur toute particulière. Bien évidement la 3DS ne peut pas proposer des expériences équivalentes aux jeux qui tournent sur consoles de salon actuellement. Seulement les graphismes de la 3DS sont loin d’être ridicules, proposant justement  des titres qu’on croyaient réservés aux consoles de salon une ou deux générations auparavant. 

C’est une vérité incontestable, une bonne console est une console avec des jeux de qualité. Pour cela la 3DS ne démérite pas, Nintendo a finalement su tirer parti de la 3D gyroscopique apportant beaucoup d’originalité à leur licence phare en quête de renouveau, « Zelda link Between world » en est le parfait exemple. Pour les férus de Pikachu la console nous offre également pour la première fois la possibilité d’explorer l’univers Pokemon en 3D. « Luigi’s Mansion 2», « Animal crossing new leaf  », «  Donkey kong », «  Fire emblem awakening » autant de titre qui tire intelligemment partis des atouts de la 3DS. Mais la force de la bibliothèque 3DS est qu’elle ne se contente pas des licences Nintendo, et c’est en cela qu’elle se démarque réellement. Les deux écrans de la console se prête parfaitement à l’exercice du rpg  et du puzzle game avec des titres comme : « Bravely default » « Rune factory 4 » « Etrian odyssey» « Phoenix attorney » et récemment « fantasy life ». L’utilisation de l’écran tactile apporte une bonne synergie dans la gestion des menus des Rpgs.  Le succès phénoménal de la 3DS au japon n’est pas un mystère sa bibliothèque fait honneur à l’art videoludique nippon qui se fait de plus en plus rare sur console de salon. Rappelons qu’il s’est écoulé prés de 1 862 288 3DS cette année au japon alors que les consoles Next-gen font des débuts timides sur l’archipel. 




Depuis deux ans Nintendo à clairement ouvert ses portes aux développeurs indépendants. « Shovel knight », sorti en octobre dernier en France, est probablement l’un des meilleurs  de 2014 et l’illustration parfaite de ce qu’offre le Nintendo Eshop en matière de jeux indépendant. Redonnant un second souffle aux jeux 8 et 16 bits des titres comme «  Azure Striker Gunvolt » « StreamWorld dig » ou encore «  Shantae and the Pirate's Curse » qui sont des véritables chefs oeuvres. Ils nous offrent de nouvelles perspectives de gameplay tout en conservant le charme d’un univers pixélisé haut en couleur pour une expérience de jeux unique. Tous les bons jeux du moment ne sont évidement pas uniquement sur 3DS, cela restant avant tout une question de goût et de couleur. Mais il faut reconnaitre qu’en terme d’originalité la 3DS fait bonne figure en compagnie de sa concurrente la Ps vita.

Digne héritière du Cable link, La connectivité de la 3DS est l’atout qui lui permet définitivement de rentrer dans la cours des grands. Les interfaces online des jeux 3DS ont nettement évolués par rapport à la Ds offrant une utilisation du multijoueur en ligne beaucoup plus agréable. Grande nouveauté apporté par cette console la fonctionnalité StreetPass permettant l‘échange de données entre joueur à proximité,  incarne toute la dimension sociale que Nintendo a souhaité apporter à sa machine. Parfaitement exploité par des jeux comme « Animal crossing new leaf » cette fonctionnalité permet de conserver une expérience multijoueur « physique ». «  StreetPass » pousse les joueurs à se rassembler,  se rencontrer, et  échanger entre passionnés tout en tirant profit du caractère nomade de la console. Quoi de plus passionnant que de se rendre à des tournois muni de sa 3DS à la rencontre de la communauté gamers, pour échanger son Mii ou autre donnée qui vous permettra débloquer de nouvelles choses dans vos jeux. 










La 3DS ne remplace bien évidement pas une expérience next gen sur PS4, Xbox one ou Wii u seulement elle propose une pratique du jeux video alternative pour ceux qui souhaite passer plus de temps sur des titres originaux et renouer avec le jeux video japonais. D’autant plus que la console de nintendo n’a pas dit son dernier mot puisque « Super Smash Bros » a fait son arrivé il y a quelques mois. De grand jeux sont également attendus pour 2015 : « Zelda majora's mask 3ds», le nouveau Rpg Level 5 « Legend of Legacy » et le très ambitieux « code name steam » vont venir enrichir d’avantage la bibliothèque de la 3DS. 2015 semble être définitivement un second souffle pour la machine, une troisième versions de la console  est sortie  le 11 octobre dernier au Japon, La « New 3DS ». Prévue courant 2015 en Europe, la petite dernière adopte un firmware plus puissant et corrige les quelques défauts de la machine, particulièrement au niveau de l’écran 3D qui embarque un système de head tracking. La New 3DS ajuste l'affichage 3D en fonction du point de vue de l'utilisateur, pour offrir une image nettement plus stable même en mouvement. Les amiibo sont également de la partie puisque Nintendo a intégré sur l’écran tactile un capteur permettant la reconnaissance. Amis gamers n’aillez pas peur de poser les manettes, avec la 3DS vous aurez de quoi vous occuper. 


Matthieu Ryu.

lundi 10 novembre 2014

Naruto le début de la fin.






ATTENTION SPOILERS

Rappelez vous au début des années 2000 alors que votre mère vous tannais pour lire les romans de Roald Dahl, un sauveur venu de la planète japan a vu le jour : « Naruto » fruit du fabuleux travail de Masashi Kishimoto. Reprenant les règles d’or du Shonen imposées par Akira Toriyama, « Naruto »  va très vite s’imposer comme une référence en matière de Shonen, allant jusqu’à titiller son père spirituel « Dragon Ball ».  Les cheveux jaunes en pétard   Naruto jeune homme plein de determiné apprend à vivre avec le tragique destin qui l’habite, se battant corps et âme pour devenir Hokage et rivaliser avec son éternel rival Sasuke. 

Au grand dame des fans, le manga a tiré sa révérence jeudi dernier avec le chapitre 699 et 700, 15 années et 70 tomes après sa première parution au Japon. L’occasion de revenir sur la fin de ce manga qui commençait à être en perte de vitesse. L'intrigue initiale mis en place par Masashi Kishimoto se révéle être d'une grande richesse : cinq grandes nations dominent le monde des shinobis luttant chacune à leur manière contre l’organisation clandestine « Akatsuki », en quête des monstres divins nommés "bijuu".  Le soucis du détail qu‘il propose dans le traitement du passé des personnages est passionnant en parfaite cohérence avec l’univers proposé. Seulement voilà il faut reconnaitre que depuis le début de la grande guerre, le manga s’essoufflait peu à peu, s’engouffrant dans des directions parfois incohérentes avec la mythologie mise en place par Masashi Kishimoto. Les poncifs du Shonen se manifestent sans délicatesse à savoir des combats explosif sans stratégie et des dialogues à l’eau de rose à coup de « Nakama no jutsu ». Les dessins étaient de plus en plus brouillons, l’histoire partait dans des directions confuses et incohérentes, on sentait clairement que Masashi Kishimoto perdait le fil de son histoire. C’est donc sans réelle surprise qu’il a annoncé il y a 1 mois environ la fin de « Naruto » s’imposant la lourde tâche de finir son histoire en cinq chapitres. La boule à ventre on se demandait, comment l’auteur allait traiter la fin de ce manga qui nous a fait tant vibrer. 


Après avoir battu subitement La divinité « Kaguya » avec une facilité déconcertante, Naruto et Sasuke entament leur ultime combat tant attendu. Un combat entre la haine et l’espoir, chacun voulant devenir hokage et diriger le monde des shinobis selon leur propre idéaux. Tout deux sont au summum de leur capacité et l’on s’attend à un combat triomphal à l’image de celui que l’on avait vécu il y a quelques années dans cette même vallée de la fin. Après de nombreux coups très brouillons, deux- trois attaques feux d’artifice à couper le souffle et beaucoup de belles paroles le combat prend fin laissant derrière lui de nombreuses déceptions. Pour commencer pourquoi nous avoir proposé le même combat qu’il y'a quelques années en moins bien ? Aucune stratégie n’est présente, Naruto et Sasuke se tape joyeusement dessus , s’échangeant des paroles sur l’amitié que l’on nous répète  depuis le début de Shippuden. Certes Naruto est un Shonen et les éléments cités ci-dessus sont le coeur du genre, seulement Masashi Kishimoto nous prouve depuis 15 ans qu’il est possible de pousser le Shonen au delà de ses limites par la force de ses personnages et une histoire captivante. 




Au delà de ce combat décevant qui reste une source de plaisir incontestable pour les significations et les émotions qu’il véhicule, ma réelle déception se trouve dans le traitement accordé au personnage de Sasuke. Le dernier survivant du clan Uchiwa a perdu tout ce qui faisait de lui l’un des personnages de Shonen les plus pertinent de ces dernières années en 2 chapitres. Le Sasuke badass est obscur que l’on connaissait et appréciait tant devient soudainement, autant le dire : « un bisounours ». Il aura fallu à Naruto quelques douces paroles pour que Sasuke reconnaisse sa défaite, devienne sensible et compatissant, et ainsi tout le monde est heureux dans le meilleur des mondes. Les derniers instants du Combat font disparaitre l’aura de Sasuke, ses idéaux sombres, mais surtout son aisance ténébreuse qui apportait un parfait équilibre dans sa relation avec Naruto et dans l’univers du manga en générale. 




Un baby boom plus tard l’ultime chapitre entièrement coloré nous amène à Konoha 10ans environs après la grande guerre. Histoire d’assurer le coup Masashi Kishimoto a usé du fan service pour conclure son histoire, ce qui redonne forcement le sourire. De nombreux défauts planent sur cet happy end mais soyons honnête on se laisse porter par l’excitation de voir ce que son devenu nos personnages favoris et par dessus tout cet ultime moment : Naruto dans le costume d’hokage. Les quelques fakes de ce chapitre sont plus amusants que décevant. Les couples sortis de nul part, cette tribu de bambins qui ne sont que de simples copies de leurs parents, sont clairement à prendre à la légère afin d’apprécier ce qu’est devenu Konoha et ses habitants. D’autant plus qu’une d’entre elle en particulier sort du lot, la fille d'hinata et Naruto a clairement la classe, on sent déjà la puissance et l’aura sortir de ce personnage. Qu’on veuille l’admettre ou non  la finalité restait celle ci : découvrir Naruto et tous les ninjas qui l’entoure devenir forts, puissants et importants dans le monde des shinobis. Il n’y a qu’a se rappeler la vague d’émotion ressentie lorsque nous avions découvert Gaara au poste de kazekage. Ici l’émotion n’est que plus grande quand on voit notre cher Naruto porter la tunique de son père le 4éme hokage. 


Fan des première heures, je suis quelque peu déçu du traitement accordé par Masashi Kishimoto pour la fin de son Manga, mais cette déception s’accompagne d’une grande joie et d’un profond respect pour ce mangaka qui m’a fait rêver pendant presque 15 ans. Un Manga qui m’a également beaucoup appris sur la culture japan à travers les nombreuses références que l’auteur glissait constamment dans sa narration. Rappelons que sous ses airs enfantin « Naruto » est une parfaite introduction à la mythologie japonaise et au shintoisme au point que je me suis acheté le «  Kojiki ». Comme je l’ai dit précédemment Masashi Kishimoto à poussé le Shonen dans des sphères inexplorées, son univers est un des plus immersif qui m’a été donné de voir. La force qu’il a su donner à ses personnages à travers des passés et des caractères passionnants font que ce manga restera un monument de la culture pop à l’image de ce qu’est aujourd’hui son père spirituel « Dragon Ball ». Masashi Kishimoto semble en avoir fini avec son manga du moins pour le moment... Car oui, vous pouvez d'ores et déjà sécher vos larmes car le film « Naruto the last » arrive dans quelques semaines histoire de prolongé le plaisir. Probablement conscient du potentiel commercial de la licence l’éditeur Shūeisha a annoncé un prequel lors de la publication du dernier chapitre. A venir pour le printemps 2015 on suivra probablement les péripéties de la jeune génération. Sur ce arigatō gozaimashita Masashi Kishimoto ton titre de Hokage est largement mérité. 

Matthieu Ryu.


mercredi 29 octobre 2014

De belles promesses à l'horizon





Considéré comme l’un des meilleurs animes Japonais de l’année dernière « Log horizon » est de retour pour une saison 2 depuis le 13 octobre sur J-one. C’est l'occasion pour moi de passer en revue la première saison qui à peut-être pu échapper à quelques uns. Adapté du manga de Mamare Tōno également auteur de l’excellent « Maoyu », « Log horizon », dont la première diffusion remonte à octobre 2013, est un anime japonais produit par le studio Satelight avec au commande Shinji Ishihara à la réalisation et Toshizo Nemoto au scénario.



Dans cette série les joueurs de « Elder Tale », un des MMORPG  le plus joué au monde,  se retrouvent pris au piège dans leur jeux video favoris. Pas moins de 30 000 joueurs japonais connectés au moment d’une mise à jour sont soudainement enfermés dans le jeu sans possibilité de se déconnecter. Cet événement inattendu répondra désormais au nom  d’Apocalypse. Parmi ces joueurs, Shiroe, un jeune adulte pas très avenant et ses amis Naotsugu et Akatsuki. Un concept séduisant qui ressemble fortement au manga « Sword Art online », seulement « Log horizon » a le mérite d’explorer pleinement ( voir un peu trop ) la psychologie des personnages et leurs implications sociales dans un monde tiraillé entre virtualité  et réalité.

Cette dualité sera la pierre angulaire de cet anime, Mamare Tōno l’utilise pour mener à bien son histoire et poser de nombreuses questions plus ou moins intéressantes. Lors des premiers épisodes les joueurs pensent être retenus prisonniers dans le monde qu’ils avaient pour habitude d’arpenter reproduisant à la lettre leurs rituels de joueurs. Après tout ils incarnent leur avatar respectif avec toute leur magie, arme et objet. Cependant ils découvrent peu à peu l’influence de leur réalité humaine sur le monde virtuel. De part leur présence tout le savoir de l’humanité est désormais disponible dans le monde de « Elder Tale », des choses qui n’existait pas avant sont désormais à la vente, les aliments ont maintenant des gouts et les monstres sont dans de nouveaux endroits. De plus les PNJ ne sont plus des simples esclavages d’un programme tyrannique qui leur dicte leur vie, non, ces derniers deviennent des personnages à part entière possédant leurs propres individualités et implications dans le monde d’ « Elder Tale ».


Ainsi le point fort de cette série est de regarder les personnages principaux redécouvrir comment ce monde fonctionne, quelle part de leur savoir sur ce monde peuvent ils conserver, et qu’est il nécessaire de découvrir afin d’adapter leur réalité à ce monde virtuel. Après l’apocalypse, qui est le nom donner a l’entré des joueurs dans le jeu, « Elder Tale » se retrouve sans règles seuls les guildes les plus puissantes dominent et font la loi. Shiroe souhaite briser cela, sa passion pour le jeu et son univers va l’impliquer rapidement dans la création d’une réelle société au coeur de ce monde virtuel. Il va mettre en place des règles ainsi qu’un système économique et politique.

Avec une telle intrigue il aurait été dommage que les personnages soit négligés. C’est loin d’être le cas puisque ces derniers collent parfaitement à l’univers qu’un joueurs de jrpg pourrait rechercher. Le character design que Mamare Tōno applique aux personnages leur donne tous un coter plus ou moins attachant, en total cohérence avec l'univers héroïque fantaisie de « Log horizon ». Une mention spécial doit être attribué pour le chat Nyanta qui semble tout droit sorti du « Royaume des chats » de Hiroyuki Morita. L’univers de « Log Horizon » intrigue, à travers ce vaste monde que propose « Elder Tale» à savoir un nombre important de créatures, guildes et royaumes, ainsi que de nombreux événements marquant d’avant/après l’Apocalypse, on imagine que Mamare Tōno a tous les éléments en main pour créer une vraie mythologie autour de cette série.



Ces aspects plutôt sympathiques de l’anime sont également son talon d’Achille. La volonté de Mamare Tōno d’illustrer ce que serait le quotidien d’un personnage de MMORPG plonge l’histoire dans une lenteur de fond assez désagréable. Presque dix épisodes sont nécessaires à Shiroe et ses compères pour qu’ils comprennent leur réelle implication dans ce monde et qu’ils se mettent à agir en conséquence. Question aventure tout n’est que prétexte, on nous sert les classiques "missions de sauvetage" sans jamais proposer une réel arc dans l’histoire. Les habitués de JRPG connaissent la musique les héros partent en voyage, des dangers font face, il faut sauver la jeune fille en détresse, et vaincre le méchant. Seulement ici cela se passe en deux trois épisodes pas plus. 


« Log horizons » est une série qui prend son temps pour mieux nous laisser apprécier les questions qu’elles nous posent. Il est vrai que l’intrigue tarde à se mettre en place  mais ce qui suit vaut réellement la peine d'attendre. Si vous en avez un peu marre des animes qui explose dans tous les sens, vous apprécierez la lenteur de cette série et son lot de questions sociologiques, économiques et politiques. Seulement si vous vous attendez a retrouver le souffle épique que vous aviez pu vivre dans « Dragon Quest 8 » vous risquez d’être déçus. « Log Horizon » s’intéresse plus à la construction d'un monde, d’un vivre ensemble mais également, c’est important de le noter, au valeur de l’esport dans les MMORPG. La nécessité d’agir ensemble pour avancer dans un nouveau monde sans foi ni lois, mais aussi l’importance de l’esprit d’équipe dans les combinaisons d’attaques lors des combats. Je recommande chaudement cette anime qui fut pour moi une bonne surprise nous laissant pleins de belles promesse pour la suite.


Matthieu Ryu.







mercredi 27 août 2014

Art of the Brick



 Ah les Lego… Quelle histoire, ces petits jouets Danois rectangulaires qui ont explosés dans les années 90 et qui aujourd’hui encore prolifèrent jusqu’au méandre de la pop culture. Ces petits bonhommes jaunes ne cessent d’enfiler de nouveaux costumes. De Ghostbuster à Star Wars en passant par les amis de chez Dc, ils ornent aujourd’hui nos bureaux après avoir fait les plus belles heures de notre enfance. Toute cette extase nostalgique n’est pas sur le point de se terminer puisque les Lego débarquent sur la planète Art. Et oui une exposition autour de l’art du Lego ( art of the brick ) se déroule en ce moment même au Discovery Times Square Center de New York. Forcement intrigué j’y suis allé pour jeter un coup d'oeil.

Afin d’y voir plus clair chaque œuvre est accompagnée d'une étiquette comprenant des informations pour identifier la peinture originale (artiste, dimensions, moyennes, date). Mais également quelques explications sur les démarches de re-création de Sawaya. On découvre alors qu'il a fallu à Lego man plus de 10.000 briques et des semaines de travail pour compléter certaines oeuvres. L’artiste utilise ses briques de façon  à mettre l'accent sur leur 3D. Plutôt que de reproduire les versions originales en 2D, Sawaya sélectionnent certains éléments des tableaux afin d’accentuer des techniques novatrices qui ont participé à la célébrité posthume des oeuvres originales.  Ainsi il use du large panel de couleurs qu’offre les Lego pour reproduire les effets stylistiques que proposaient les techniques d’époque.  










Insatiable joueur Nathan Sawaya se restreint à n’utiliser que des Lego, évitant d’employer des matériaux spécialisés pour créer certaines pentes ou courbes. Il est de ces artistes qui aiment se casser la tête avec ce genre défis, cela fonctionne comme les règles d'un jeu de cartes ou les contraintes d'un puzzle. Un jeu qui se ressent dans l’esprit ludique de ses oeuvres.


Plus loin dans l'exposition j'ai pu découvrir une démarche plus interactive. L’homme Lego est passé outre le jouet tout en prenant conscience de la technologie artistique du Lego, c’est-à-dire l’artisanat. Ses oeuvres y sont plus subjectives et personnelles tout en laissant place à une interprétation autonome du spectateur. Sawaya y expose ses peurs, ses expériences en tant qu'avocat et ses relations à L’art autant qu’enfants et autant qu’homme. Combiner à des effets de lumières, les musiques choisies par l’artiste pour accompagner ses oeuvres créent l'atmosphère idéale. De la Bo de Jurassic Park à la musique classique le parcours sonore nous plonge au coeur du monde pixélisé par Sawaya.
































Ok. Des Lego, Jurassic Park, cette expo commence vraiment à me plaire. Et ce n’est pas finis  car la dernière partie de « Art of the brick » se trouve être la cerise sur le gâteau. Elle propose une série de photographiques appelée « In piece" en collaboration avec Sawaya j’ai nommé : Dean West. Les photos ont été composée en utilisant des techniques photographiques modernes intégrant les sculptures en Lego de Sawaya. Une fois n’est pas coutume les artistes nous offrent une approche très ludique de leur art, la combinaison oblige le spectateur à déconstruire chaque tableau, afin de dénicher les sculptures en Lego qui s’y cache.






















Sawaya voulait "proposer une exposition qui engage l'enfant en chacun de nous, tout en soulignant en même temps les concepts sophistiqués et complexe du Lego". Pari relevé haut la main!  Bien joué l’ami tu adoptes à merveille la philosophie Haribo dont le slogan bien connu de tous est : «  Pour les grands et les petits ».  Enfin Le plus dangereux dans tous ça c’est qu’un shop Lego World se trouve à moins de 10min de l’exposition… 


Matthieu Ryu.




Quand y'en a plus, y'en a encore :